Le créateur de Clever Cloud, Quentin Adam, appelle les pouvoirs publics à tester les offres françaises plutôt que de s’en remettre aux Big Tech. Un sujet brûlant.

Ce sera un des sujets chauds de l’été. La montée en puissance de l’alliance Thales et Google, tout comme celle de Capgemini et d’Orange avec Microsoft, dans le stockage comme dans l’analyse de données, et que l’on appelle communément le cloud computing, ne cesse de faire réagir. Résumons : il y a quelques jours, Thales a confirmé, avec Google, le lancement de S3NS. La mission de ce projet qui devrait voir le jour en 2024 ? « Associer le meilleur des deux mondes : la sécurité et la protection des données que permet un leader de la cybersécurité avec l’agilité et le large éventail de services d’un hyperscaler [une société capable de s’adapter à une forte demande de ressources, NDLR]. Cette étape marque le début d’une aventure technologique et industrielle qui entraînera dans son sillage l’ensemble des acteurs économiques français attachés à une solution de confiance », explique Marc Darmon, le directeur général adjoint de l’entreprise hautement stratégique française Thales.

De son côté, Orange et Capgemini s’apprêtent à faire alliance via le projet Bleu avec Microsoft, qui a défrayé il y a peu la chronique en étant partie prenante du Health Data Hub, une plateforme qui garantit de gérer et de protéger nos données de santé. Faut-il y aller les yeux fermés ? « Bleu apporte une combinaison unique d’avantages en termes de sécurité et d’offre de services, en mettant notamment à disposition la plus large palette d’innovations technologiques », précise Aiman Ezzat, le directeur général du groupe Capgemini.